Philippe Porée-Kurrer est né à Fécamp, en Normandie. Il a immigré au Canada, en 1974, pour des raisons d’« incompatibilité avec son pays de naissance », ce qu’il laisse entrevoir dans son roman Chair d’Amérique, dans lequel il trace un tableau à la fois drolatique et sans concession de la société française d’après-guerre. Il a vécu au Québec, au Yukon, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. Il a également résidé en Suède (Stockholm), aux États-Unis (Texas) et en Angleterre (Manchester). Il habite à Toronto depuis 2003.

Ne s’attachant à aucun genre, on lui doit le « premier vrai technothriller canadien », Le retour de l’Orchidée, un « roman de terroir atypique », soit La promise du Lac, un roman de la route « dérangeant », La quête de Nathan Barker, et des drames à tendance surréaliste comme Shalôm, La main gauche des ténèbres et À l’est de minuit.

Ses romans, à l’atmosphère très dense et aux personnages souvent déchirés entre instinct et raison, entre chair et esprit, sont autant d’étapes dans la quête d’une compréhension de la conscience et de ce que cela implique. À travers Les Gardiens de l’onirisphère, plus particulièrement destiné aux jeunes de 12 à 120 ans, il s’est demandé si la conscience, apparemment apanage des créatures biologiques évoluées, pouvait être transmise à d’autres états de la matière.